Alors que se dresse devant lui l'armada des champions du monde et d'Europe et certains de ses coéquipiers du Real Madrid (Xabi Alonso, Iker Casillas, Sergio Ramos, Alvaro Arbeloa, Raul Albiol), Coentrao pourrait devoir se contenter de la protection rapprochée de CR 7 et mettre un temps de côté ses velléités offensives.
Clermont s'est offert sa première demi-finale de Coupe d'Europe grâce à une victoire tout en maîtrise (22-3) chez les Saracens, champions d'Angleterre, qui a illustré une solidité et une maturité nouvelles à ce stade de la compétition où l'ASM avait échoué trois fois en 2000, 2002 et 2010. Les Clermontois auront l'occasion de confirmer leurs progrès en demie où ils « recevront » le 29 avril à Bordeaux les impressionnants tenants du titre du Leinster qui les avaient battus d'un point (29-28) en quarts de l'édition 2010. « Voir l'équipe faire une performance comme ça, ça fait plaisir. C'est une belle récompense pour tout un groupe. Ça valide beaucoup de travail et d'abnégation », s'est félicité l'entraîneur Vern Cotter.
Un homme a incarné la réussite de Clermont : Brock James, le héros malheureux du quart de Dublin, le 9 avril 2010, où il avait manqué 14 points au pied et le drop de la victoire (lire ci-dessous). Solides et déterminés, les Clermontois ont totalement maîtrisé leur match. Adossés à une solide mêlée, ils ont d'abord pris le score par trois pénalités de James (6e, 10e, 12e).
Les Saracens, leurs internationaux du XV de la Rose (Stevens, Botha, Wigglesworth, Hodgson, Barritt, Farrell...) et leur hyperactif talonneur sud-africain Schalk Brits ont bien tenté de réagir, mais ont buté sur un mur avec pour pierre angulaire Aurélien Rougerie. Ils ont mis plus d'une heure à pénétrer dans les 22 mètres auvergnats, fait sans succès le siège de la ligne d'essai dans les dix dernières minutes, pour au final se contenter d'une pénalité de Farrell (14e).
Pas d'euphorie
Un essai de Lee Byrne (44e) sur une action superbement initiée par Nathan Hines et Aurélien Rougerie avait auparavant fait le break, conforté par un drop (49e) et une pénalité (54e) de James.
Les joueurs n'ont pas versé dans l'euphorie. « Il faut rester humble. On est en demi-finale mais personne ne se souvient des équipes en demi-finales », soulignait le deuxième ligne Jamie Cudmore. « Le Leinster, c'est une équipe quasiment imbattable en ce moment. Mais on ne va pas s'arrêter là », ajoutait Vern Cotter. Après avoir vaincu ses démons, Clermont veut à présent ramener le seul trophée qui manque à son palmarès.
Sept titres de champion du Monde et six d'Europe vont contempler les
demi-finales de cet Euro emballant. Comme prévu, le très haut niveau a
rendez-vous demain soir à Donetsk (Espagne - Portugal) et jeudi à
Varsovie (Italie - Allemagne).
demi-finales de cet Euro emballant. Comme prévu, le très haut niveau a
rendez-vous demain soir à Donetsk (Espagne - Portugal) et jeudi à
Varsovie (Italie - Allemagne).
1 La froide maîtrise de l'Espagne
Un seul but encaissé lors du
premier match contre l'Italie (1-1) et basta. Rideau tiré. Louée pour
son incomparable talent offensif depuis quatre ans, l'Espagne montre
lors de cet Euro un visage beaucoup plus froid. Illustration parfaite
contre la France en quart de finale, un sommet de maîtrise technique et…
d'ennui.
premier match contre l'Italie (1-1) et basta. Rideau tiré. Louée pour
son incomparable talent offensif depuis quatre ans, l'Espagne montre
lors de cet Euro un visage beaucoup plus froid. Illustration parfaite
contre la France en quart de finale, un sommet de maîtrise technique et…
d'ennui.
La Roja a l'habitude de serrer le jeu quand la
compétition avance (six derniers matches éliminatoires en phase finale
sans encaisser de but), elle sait taire les rivalités ancestrales Real -
Barça et poursuit un but unique : être la première à réaliser le triplé
Euro - Coupe du monde - Euro.
compétition avance (six derniers matches éliminatoires en phase finale
sans encaisser de but), elle sait taire les rivalités ancestrales Real -
Barça et poursuit un but unique : être la première à réaliser le triplé
Euro - Coupe du monde - Euro.
Mais elle semble moins armée offensivement en l'absence de David Villa et dépend beaucoup de son génie Iniesta.
Parcours : Italie (1-1), Irlande (4-0), Croatie (1-0), France (2-0).
Le
joueur à suivre : Jordi Alba. La progression du petit (1,70 m) Catalan
est fulgurante. Formé au Barça qui ne l'a pas gardé l'estimant trop
frêle - et qui devrait le récupérer après l'Euro contre 15 millions -,
il s'est révélé à Valence comme milieu de terrain puis latéral gauche. À
l'origine du premier but espagnol contre la France, sa vitesse, sa
technique et son entente avec Iniesta font merveille.
joueur à suivre : Jordi Alba. La progression du petit (1,70 m) Catalan
est fulgurante. Formé au Barça qui ne l'a pas gardé l'estimant trop
frêle - et qui devrait le récupérer après l'Euro contre 15 millions -,
il s'est révélé à Valence comme milieu de terrain puis latéral gauche. À
l'origine du premier but espagnol contre la France, sa vitesse, sa
technique et son entente avec Iniesta font merveille.
2 L'Allemagne arrive à maturité
La
seule à avoir remporté ses trois matches de poule dans le groupe dit «
de la mort », un festival offensif (4-2) contre la Grèce en quart.
Toujours autant créative, la « nouvelle » Allemagne découverte en 2010
en Afrique du Sud, riche de sa mixité et guidée par un sélectionneur,
Joachim Low, apôtre du beau jeu. Mais la Mannschaft a grandi depuis deux
ans, ajoutant une grosse dose de réflexion et de maîtrise dans son jeu.
Elle est notre favorite pour la victoire sur ce qu'elle a montré depuis
le début de la compétition.
seule à avoir remporté ses trois matches de poule dans le groupe dit «
de la mort », un festival offensif (4-2) contre la Grèce en quart.
Toujours autant créative, la « nouvelle » Allemagne découverte en 2010
en Afrique du Sud, riche de sa mixité et guidée par un sélectionneur,
Joachim Low, apôtre du beau jeu. Mais la Mannschaft a grandi depuis deux
ans, ajoutant une grosse dose de réflexion et de maîtrise dans son jeu.
Elle est notre favorite pour la victoire sur ce qu'elle a montré depuis
le début de la compétition.
Parcours : Portugal (1-0), Pays-Bas (2-1), Danemark (2-1), Grèce (4-2).
Le
joueur à suivre : On connaissait Gomez, Khedira, Özil, Klose,
Schweinsteiger… et voilà Marco Reus, en attendant Mario Gotze.
Titularisé contre la Grèce, ce jeune (23 ans) milieu offensif a réalisé
une entrée fracassante, inscrivant le 4e but. Symbole de l'incroyable
réservoir de talents allemands, on le verra au Borussia Dortmund la
saison prochaine.
joueur à suivre : On connaissait Gomez, Khedira, Özil, Klose,
Schweinsteiger… et voilà Marco Reus, en attendant Mario Gotze.
Titularisé contre la Grèce, ce jeune (23 ans) milieu offensif a réalisé
une entrée fracassante, inscrivant le 4e but. Symbole de l'incroyable
réservoir de talents allemands, on le verra au Borussia Dortmund la
saison prochaine.
3 L'Italie en traction avant
Éternelle
Squadra Azzura ! On aurait pu la croire démoralisée par le scandale des
paris truqués, avec descente de police lors du stage de préparation à la
clé. Mais, comme en 2006 avec le « calciopoli » (arbitres achetés
notamment par la Juventus), l'équipe italienne est imperméable à la
pression.
Squadra Azzura ! On aurait pu la croire démoralisée par le scandale des
paris truqués, avec descente de police lors du stage de préparation à la
clé. Mais, comme en 2006 avec le « calciopoli » (arbitres achetés
notamment par la Juventus), l'équipe italienne est imperméable à la
pression.
Plus surprenant : sous la houlette de son nouveau
sélectionneur, Cesare Prandelli qui place le plaisir du jeu devant le
résultat à tout prix, elle séduit. L'une des rares à évoluer en 4-4-2 à
ce niveau, sa qualification aux tirs au but contre l'Angleterre
récompense cette volonté de créer du jeu. Toujours présente dans les
grands rendez-vous à l'image de ses vétérans Buffon et Pirlo.
sélectionneur, Cesare Prandelli qui place le plaisir du jeu devant le
résultat à tout prix, elle séduit. L'une des rares à évoluer en 4-4-2 à
ce niveau, sa qualification aux tirs au but contre l'Angleterre
récompense cette volonté de créer du jeu. Toujours présente dans les
grands rendez-vous à l'image de ses vétérans Buffon et Pirlo.
Parcours : Espagne (1-1), Croatie (1-1), Irlande (2-0), Angleterre (0-0, 4 tirs au but à 2).
Le
joueur à suivre : Andrea Pirlo. Du sang gitan coulerait dans ses
veines, dit-on. Sur le terrain, c'est vrai que son jeu a du « duende ».
Lent, vieux (33 ans) ? Mais surtout une lecture du jeu et une technique
de passe exceptionnelles pour trouver des ouvertures que les autres ne
voient pas. À l'origine des 4 buts depuis le début de l'Euro, l'«
architecte » (son surnom) du jeu italien depuis son poste de milieu
défensif.
joueur à suivre : Andrea Pirlo. Du sang gitan coulerait dans ses
veines, dit-on. Sur le terrain, c'est vrai que son jeu a du « duende ».
Lent, vieux (33 ans) ? Mais surtout une lecture du jeu et une technique
de passe exceptionnelles pour trouver des ouvertures que les autres ne
voient pas. À l'origine des 4 buts depuis le début de l'Euro, l'«
architecte » (son surnom) du jeu italien depuis son poste de milieu
défensif.
Son tir au but en « panenka » dimanche soir contre l'Angleterre restera l'une des images fortes de l'Euro.
4 Le Portugal brille avec Ronaldo
C'est
LA star jusqu'au bout de ses cheveux gominés. Narcissique, arrogant
sûrement mais mû par une confiance inébranlable en son talent :
Cristiano Ronaldo est le moteur de cette équipe du Portugal qui se pose
en sérieux outsider demain soir contre l'Espagne. Mais le Portugal ne se
résume pas à l'attaquant du Real Madrid. C'est aussi une défense
intraitable à l'image de Pepe et un milieu travailleur et technique. Peu
de faille, la grosse cote de cette fin d'Euro.
LA star jusqu'au bout de ses cheveux gominés. Narcissique, arrogant
sûrement mais mû par une confiance inébranlable en son talent :
Cristiano Ronaldo est le moteur de cette équipe du Portugal qui se pose
en sérieux outsider demain soir contre l'Espagne. Mais le Portugal ne se
résume pas à l'attaquant du Real Madrid. C'est aussi une défense
intraitable à l'image de Pepe et un milieu travailleur et technique. Peu
de faille, la grosse cote de cette fin d'Euro.
Parcours : Allemagne (0-1), Danemark (3-2), Pays-Bas (2-1), Rép. tchèque (1-0).
Le
joueur à suivre : Joao Moutinho. Quand Ronaldo brille, lui organise le
jeu au milieu du terrain, à la façon d'un Xavi ou d'un Xabi Alonso,
grâce à une technique très sûre. Vainqueur de la Ligue Europa avec
Porto, ce grand espoir du football portugais se révèle enfin, à 25 ans,
avec la sélection après avoir été oublié lors de la Coupe du monde 2010.
joueur à suivre : Joao Moutinho. Quand Ronaldo brille, lui organise le
jeu au milieu du terrain, à la façon d'un Xavi ou d'un Xabi Alonso,
grâce à une technique très sûre. Vainqueur de la Ligue Europa avec
Porto, ce grand espoir du football portugais se révèle enfin, à 25 ans,
avec la sélection après avoir été oublié lors de la Coupe du monde 2010.
L'arbitre français Stéphane Lannoy a été désigné arbitre central d'Allemagne-Italie, en demi-finale de l'Euro-2012, jeudi à Varsovie, a indiqué lundi l'UEFA.
Le Turc Cuneyt Cakir sera l'arbitre de l'autre demi-finale opposant l'Espagne au Portugal, mercredi à Donetsk, en Ukraine.
La désignation de M. Lannoy pour cette affiche est une bonne nouvelle pour l'arbitrage
français, qui vit des heures difficiles en France et n'était pas
représenté au niveau des arbitres centraux à l'Euro 2008 en Suisse et en Autriche.
M. Lannoy, arbitre calme et expérimenté, déjà présent au Mondial 2010, récemment désigné meilleur arbitre français pour la troisième fois après
2008 et 2010, s'était fixé pour objectif de franchir le premier tour,
ce qu'il n'avait pas pu faire lors du Mondial sud-africain.
Lors de cet Euro, il a été arbitre central lors de deux matches du 1er
tour, République Tchèque-Grèce (2-1) et Allemagne-Portugal (1-0). Il
avait ensuite officié comme 4e officiel (à côté des bancs de touche)
pour Allemagne-Grèce (4-2) en quart de finale.
Dans ce premier championnat d'Europe des nations à 5 arbitres, l'équipe française de M. Lannoy avait notamment pris la bonne décision sur une frappe de Pepe rebondissant sur la ligne lors de Portugal-Allemagne en n'accordant pas le but.
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